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SVT444: Sciences de vie et terre
5 mars 2017

Hérédité autosomique dominante

Définition de maladie autosomique dominante

En génétique médicale, un caractère est dit dominant quand il est déterminé par un gène qui se manifeste à l’état hétérozygote. AA phénotype normal «sauvage» Aa phénotype anormal

Très souvent on ne connaît pas le phénotype de la forme homozygote pour l’allèle muté responsable de la maladie (pour le voir il faudrait que deux malades se marient entre eux, ce qui est peu probable chez les humains). Certains cas, comme l’hypercholestérolémie familiale par exemple, suggèrent que chez l’homozygote aa la maladie est plus grave, plus précoce ou d’évolution plus rapide.

Critaires de reconnaissance d'une maladie autosomique dominante

- Les deux sexes, garçons ou filles sont touchés de façon égale.

- Les sujets malades naissent d’un parent malade (transmission verticale d’une génération à une autre).

- Dans la descendance des sujets malades, en moyenne, un enfant sur deux est

 - Les sujets malades naissent en général d’un mariage entre un homozygote normal AA et un hétérozygote malade Aa.

- Les sujets sains sont homozygotes AA pour l’allèle normal et leurs enfants sont normaux.

Formes sporadiques d'une maladie autosomique dominante

Très souvent, une maladie connue pour sa transmission autosomique dominante, apparaît chez un individu alors que ses parents et ses collatéraux sont indemnes. L’atteinte de l’enfant s’explique par alors par une nouvelle mutation (néo-mutation) et le génotype des deux parents est AA. Le risque de voir naître chez ce couple un second enfant atteint est théoriquement le même que celui de la population générale (dépend de la fréquence de survenue des mutations dans ce gène). Le risque de survenue d’une nouvelle mutation est plus élevé chez l’homme âgé que chez la femme (risque d’erreurs de réplication au cours de la spermatogenèse).

Exemple de l’achondroplasie où 90% des cas sont dus à une néomutation.

La naissance d’un deuxième enfant atteint de parents sains s’explique par un mosaïcisme gonadique: Dans ce cas un des parents serait porteur au niveau de ses gonades d’une mosaïque de gamètes porteurs de l’allèle normal A et d’autres gamètes porteurs de l’allèle muté a. Le risque pour un couple indemne d’voir un second enfant atteint d’une maladie autosomique dominante dépend de la fréquence des mosaïcismes gonadiques pour la pathologie en question (risque de 2 à 10%).

La première observation d’un mosaicisme gonadique dans le syndrome de Noonan a été rapportée chez une famille marocaine dont deux enfants sont atteints du syndrome de Noonan et tous les deux porteurs d’une mutation hétérozygote du gène PTPN11 (c.922A>G ; p.Asn308Asp). Aucun des deux parents n’étant porteur de cette mutation.

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